242 espèces d’oiseaux nicheurs et 71 espèces de mammifères ont été évaluées. 40 % des oiseaux et 17 % des mammifères (hors chiroptères) présentent un statut d’espèce menacée ou disparue en région.

Principaux résultats

Les espèces considérées comme disparues à l’échelle régionale sont l’hypolaïs ictérine, la marouette de Baillon, la pie-grièche à poitrine rose et le traquet oreillard pour les oiseaux, l’ours brun et le vison d’Europe pour les mammifères.
Chez les oiseaux, les espèces « En danger critique » sont essentiellement des rapaces, des oiseaux inféodés aux milieux aquatiques et aux milieux forestiers. On peut notamment citer : l’aigle de Bonelli, la barge à queue noire, la cigogne noire, le crabier chevelu, la gorgebleue à miroir, le grand tétras, le râle des genêts ou encore le vautour moine. Pour les mammifères, aucune espèce n’a été évaluée dans cette catégorie.

Pour les oiseaux évalués dans la catégorie « En danger », on retrouve le même genre d’espèce mais aussi quelques passereaux pour lesquels on dispose d’informations fiables sur l’évolution de leur population. Dans cette liste figurent : aigle botté, blongios nain, moineau friquet, nette rousse, pic tridactyle, spatule blanche, vanneau huppé… Côté mammifères, seul le lynx boréal est évalué « En danger ».

Chez les oiseaux, les espèces « Vulnérables » concernent une grande disparité d’espèces et notamment des espèces largement distribuées : martin-pêcheur, petit gravelot, tourterelle des bois, verdier d’Europe… Pour les mammifères, on retrouve des espèces liées aux milieux aquatiques mais pas uniquement : campagnol amphibie, crossopes aquatique et de Miller, lièvre variable, loup gris, putois d’Europe et rat des moissons.