Le Grand Duc n° 94 – Année 2025
1) Oiseaux d’eau en Auvergne en Hiver : Quels enseignements tirer des comptages Wetlands (1990-2024)
par J.P. Dulphy – PDF
Résumé : Les comptages d’oiseaux d’eau (dits comptages Wetlands) en Auvergne ont été récapitulés de 1990 à 2024. Au total 64 espèces ont été citées, dont 28 sont notées tous les ans, et 36 plutôt rares. Au fil du temps le nombre de sites suivis a augmenté, rendant les comptages annuels plus précis, et les effectifs comptés plus élevés, mais les comparaisons interannuelles plus délicates. Actuellement près de 20 000 oiseaux d’eau hivernent en Auvergne, dont environ 10 000 Grues cendrées.
Les effectifs de certaines espèces ont diminué avec les années, mais on a surtout noté l’apparition et l’augmentation nette du nombre de Garde-boeufs, de Grandes Aigrettes et de Grues cendrées.
2) Nidification de l’Échasse blanche (Himantopus himantopus) dans des bassins artificiels dans le département du Puy-de-Dôme en 2024
par Romain Riols – PDF
3) La Locustelle tachetée (Locustella naevia) (Boddaert, 1783) dans les marais du nord-ouest de la Chaine des Puys
par Nathan Cordonnier – PDF
Résumé
La Locustelle tachetée est particulièrement peu étudiée en Auvergne et il semble que la population soit en forte régression. Pour quantifier cette régression sur le long terme, 8 zones humides du nord-ouest de la Chaine des Puys ont été étudiées au cours de l’année 2025 dans le but d’avoir un état initial concernant l’effectif et la répartition de l’espèce. Celle-ci a été détectée sur 5 des 8 secteurs pour une population minimale de 12 chanteurs.
4) Le « Baromètre » des Hirondelles de fenêtre (Delichon urbica) en Auvergne : 2024 et 2025.
par François Guélin – PDF
Résumé : Une enquête collective sur l’Hirondelle de fenêtre (Delichon urbica) menée par les bénévoles LPO en Auvergne s’est considérablement développée en 2025 : environ 3500 couples nicheurs d’Hirondelles ont été recensés sur 83 sites différents (essentiellement en Haute-Loire, et dans le Puy-de-Dôme). Ce suivi de sites de reproduction bien définis sur le long terme permet de tracer des courbes sur des séries temporelles longues, et de calculer les variations interannuelles. Ainsi, entre 2024 et 2025, sur 37 sites suivis les deux années consécutives, la variation globale est de +421 couples (+30%, différence très significative). 2025 aura donc été une bonne année en termes d’effectifs nicheurs pour cette espèce après une année 2024 pluvieuse et morose.